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requiem pour un con.

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MessageSujet: requiem pour un con. requiem pour un con.  Icon_minitimeLun 19 Déc - 21:08

requiem pour un con.  Tumblr_lit7x9OxLU1qa0w7qo1_500
La vérité. Des fois, elle peut faire mal, elle peut blesser, elle peut consoler, elle peut toucher, elle peut rassurer. La vérité. Par moment, elle était difficile à entendre. C’était souvent cela. Elle était souvent cette main qui faisait écrouler ce petit château de carte que vous aviez bâti avec difficulté. Un mot et tout s’écroule. Un mot est le masque tombe. On la maquille de quelques semblants mensonges pour la rendre plus douce ou plus dures à entendre.

Il était quinze heures et quinze minutes exactement à l’horloge murale qui trônait royalement sur l’un des murs du bureau des professeurs. Moira claqua la porte d’un geste ferme, saluant furtivement les quelques collègues qui étaient là. Le visage fermé, l’air déterminé, nul ne savait ce qu’il se passait dans l’esprit de la jeune femme. Elle qui était d’un naturel si souriant, si chaleureux. Elle marcha en direction de sa voiture tel un automate le ferait. Au volant de sa voiture, elle mit le contact et quitta son travail. Journée terminée. Sûrement. Néanmoins, elle prit le chemin opposait de celui qu’elle prend habituellement pour rentrer chez-elle ou bien allez récupérer son fils à son école. Nul ne savait où la jeune femme comptait aller ainsi. Rien ne semblait être dans ses habitudes. Rien. Elle regarda droit devant elle, sans ciller, appuyant sur la pédale d’accélération. Une chose était certaine : elle était pressée. Peut-être un rendez-vous auquel était-elle en retard ? Non, ce n’était pas dans les habitudes de Moira. Après de longues minutes au volant, elle se gara sur le parking qui se trouvait face aux bureaux de Denver Post. Elle claqua la porte et marcha d’un pas pressée vers le grand établissement. Elle se retrouva rapidement dans le hall d’entrée où une secrétaire se tenait derrière son piètre comptoir. Moira fit un tour sur elle-même, observant autour d’elle. Peut-être trouverait-elle par elle-même. Elle fut résignée à aller aborder la petite mignonette. « Je voudrais voir Noah Matthews. » lâcha-t-elle alors. Noah, c’était donc lui. C’était donc lui qu’elle venait voir. Noah… « Avez-vous pris rendez-vous ? ». Moira fit les gros yeux quelques secondes, avant de secouer la tête. Avoir un rendez-vous, elle n’en crut pas ses oreilles. Elle se contenta de lui répondre d’un regard noir, puis elle croisa les bras. Tapant du pied d’impatience. Elle scruta longuement les bureaux qui se trouvaient en face d’elle. Avec chance, elle l’apercevrait peut-être. Elle plissa les yeux et fut résignée à constater qu’il n’y avait aucun bureau où elle pouvait apercevoir une tête blonde. C’est alors que son regard se posa sur un grand escalier qui donnait sur d’autres bureaux. Et dans un élan d’inconscience ou de furie, Moira s’empressa à grimper les marches. Ignorant les cris aigus de cette pauvre fille qui lui disait de rester ici, d’attendre. Pauvre fille. Rapidement, la petite blonde arriva jusqu’au sommet de ce grand escalier. Elle tourna furtivement la tête. Un coup à gauche, un coup à droite. Puis, instinctivement, elle prit le chemin de gauche.
Tant pis si elle ne le trouverait pas, elle ferait demi-tour et prendre le chemin inverse. D’un pas rapide, décidé presque déterminé, elle avança, faisant des coudes aux quelques personnes qui se trouvaient sur son chemin. « N. Matthews » put-elle lire sur la porte de l’un de ces bureaux. Il n’y avait pas de doute. C’était ici qu’il se trouvait. Ici qu’il se terrait. Ici qu’il se cachait. Elle ouvrit la porte et n’hésita pas à entrer dans l’ancre de celui qui fut son mari. Elle laissa la porte se clore derrière elle, faisant un vacarme bruyant. Moira fit deux pas avant de poser son regard sur l’homme qui se trouvait installé derrière son bureau. Un pincement au cœur, elle sentit son rythme cardiaque s’accélérait quelque peu. Comme pour se donner de la force, comme pour se donner du courage, elle sera son poing droit. Elle prit une grande inspiration et ouvrit la bouche afin de tenter d’articuler quelque chose, quelques mots, quelques phrases. « Pourquoi as-tu fais ? Pourquoi ? »lâcha-t-elle.

Moira Jones
Moira Jones
SADNESS IS A PEARL.
nickname : Aurore, soyons intime.
words : 58
character's age : 28 ans.
city : denver.
studies&job : professeur de français au lycée.
nationality : franco-américaine..
situation : divorcé(e).
with? : noah matthews.


MessageSujet: Re: requiem pour un con. requiem pour un con.  Icon_minitimeLun 19 Déc - 22:26

requiem pour un con.  Tumblr_lv4jtpzYuX1qc4bg8o2_250 requiem pour un con.  Tumblr_lv4jtpzYuX1qc4bg8o3_250
Quinze heures, seize minutes et trente-huit secondes. Noah était assis derrière son bureau, à tenter d'écrire un article. Ses doigts pianotaient sur le clavier à une vitesse époustouflante. Ses lunettes rétro sur le nez, rien ne pouvait le déconcentrer. Presque rien. En entendant la porte claquer, il s'apprêtait à rugir qu'il avait formellement défendu qu'on le dérange pendant qu'il écrivait. De plus, ces derniers temps, il était particulièrement de mauvais poil.

Mais en levant les yeux de son écran, sa réaction fut totalement différente. Moira. Moira.. Son ex-femme. Avant qu'elle n'eut même le temps de parler, il crut connaître la raison de sa venue. Noah pensait qu'il était arrivé quelque chose de grave à son enfant. Leur enfant ... A cette idée, une énorme boule s'installa au creux de son estomac. Et il eut l'impression qu'il ne restait plus que des misérables miettes de son coeur. Non. Ça ne devait pas se passer comme ça. Il aimait son enfant. Même s'il ne le montrait pas tout le temps, il aimait son enfant. Il l'aimait. Les milliards de pensées horrible qui traversa l'esprit de Noah en à peine un millième de seconde furent coupées par les cris de Moira.

Ses cris .. Ses cris lui avaient manqué. Tout chez elle lui avait manqué. Mais ça, ça restait dans sa tête. L'entendre lui avait affirmer qu'il pouvait enlever l'hypothèse qu'il était arrivé malheur à son goss. Ce qui l'avait drôlement soulagé. Mais il fut donc exposé à un tout autre problème. Noah enleva ses lunettes et se leva en posant ses deux mains à plat sur le bureau. «Moira .. Qu'est-ce que tu fais là ? Qui t'as permis d'entrée ?» Sa voix était étonnement calme pour un homme colérique comme matthews, mais elle en restait néanmoins froide et dur. Distante. Contournant son ex-femme, il alla baisser les stores de son bureau empêchant ses collègues de voir ce qui se passait ici. Après avoir laisser quelques longues secondes de silence, il parla enfin «De quoi parles-tu, bon sang?» Son cerveau déconnecté pour le moment n'arrivait pas à cerner la raison de la venue de Moira. La voir le perturbait, et il ne voulait pas être perturber. Jamais. Noah enfonça ses mains dans les poches de son pantalon, voulant avoir l'air posé et ayant un self contrôle hors de commun. Ce qui était loin d'être vrai, surtout en présence de son ex-femme qu'il aimait comme un dingue et qu'il n'avait pas vu depuis..longtemps.

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MessageSujet: Re: requiem pour un con. requiem pour un con.  Icon_minitimeMar 20 Déc - 9:21

Elle le regarda droit dans les yeux, le défiant même du regard. Elle lui lança un regard noir, sûrement l’un des plus furieux qu’elle ne lui ait jamais lancé. Des traits de plus en plus sévères se dessinèrent sur son visage. Comment pouvait-il rester si impassible ? Comment. Il était là sous ses yeux avec ses petits airs tranquilles. Elle le regarda bouger sous ses yeux colériques. Dans un premier temps, il posa ses lunettes sur son bureau, l’air de rien, puis il parla. Prononçant quelques mots. « Moira .. Qu'est-ce que tu fais là ? Qui t'as permis d'entrée ? » lui demanda-t-il calmement. La jeune femme leva les yeux au ciel, ou plutôt au plafond, et ne prit même pas la peine de lui répondre, de répondre ça. Après tout, elle se voyait mal lui dire qu’elle s’était quelque peu imposer face aux ordres de la secrétaire qui lui en avait interdit, elle se voyait mal lui dire qu’elle n’avait pas demandé la permission. Elle aurait lui dire un : ‘pauvre con, crois-tu vraiment que j’ai besoin d’une permission ?’, mais elle se contenta de se taire. Puis elle secoua doucement la tête. Après quoi il se leva, fit quelques pas et puis il se dirigea vers les stores afin de les baisser. Il se posa à quelques mètres d’elle, quelques centimètres. Les mains dans les poches de son pantalon, l’air tranquille, calme, passif. Elle avait envie de le gifler de toutes ses forces, de le secouer afin qu’il daigne montrer un brin de sentiments, d’états d’âme, qu’il ne soit pas là figé devant elle comme une statue. Les lèvres de l’homme se mirent à remuer avant de laisser s’échapper quelques sons de sa bouche. «De quoi parles-tu, bon sang ? » lui demanda-t-il alors. Elle fit un petit signe de la tête quelque peu nerveusement avant de prendre la parole. « Alors tu t’étais bien envoyé en l’air avec ta secrétaire fictive ? » lui cracha-t-elle à la figure. Elle appuya sur le ‘fictive’. Elle faisait référence ce qu’elle venait d’apprendre, à cette vérité qui lui était arrivée à ses oreilles. Elle espérait qu’il comprenne. Elle l’espérait, oui. Bien entendu, elle parlait de ce mensonge qu’il avait fondé quelques années auparavant pour mettre un terme à leur relation, mettre fin à leur couple et leur mariage. Ce mensonge, ce douloureux mensonge. Il l’aurait trompé d’après les dires de l’homme, trompé avec une secrétaire. Un bien sale simulacre. Elle l’avait naïvement cru, perdant à la même occasion toute confiance qu’elle portait pour lui, pour Noah. « Tu aurais pu être un peu plus imaginatif et créatif que cela. » ajouta-t-elle après avoir marqué une pause. Elle gesticulait des bras, avant de faire un pas. Un pas symbolique vers Noah. Elle inspira un grand coup, tentant de reprendre son calme. « Tu m’expliques pourquoi t’as été inventer tout ce stratagème ? ».

Moira Jones
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SADNESS IS A PEARL.
nickname : Aurore, soyons intime.
words : 58
character's age : 28 ans.
city : denver.
studies&job : professeur de français au lycée.
nationality : franco-américaine..
situation : divorcé(e).
with? : noah matthews.


MessageSujet: Re: requiem pour un con. requiem pour un con.  Icon_minitimeMar 20 Déc - 9:59

requiem pour un con.  Tumblr_lwhga0Orcg1r46t1no1_500

Cigarette. Il lui fallait une cigarette. Tout de suite. Maintenant. Cela faisait quelques années que Noah fumait abondamment. Sûrement pour oublier. Ou pour se réconforter. Peut être parce que la cigarette était une bonne compagnie pour un homme solitaire comme lui. Plusieurs années qu’il n’y avait plus aucunes photos sur son bureau. Comme ces hommes horriblement seuls, oublier, effacer du monde. Auquel personne ne pensait. Bref, peut importe. Il l’avait amplement mérité. Planter comme un piquet en face de son ex femme, il sortit de sa poche son paquet de clope, et s’en alluma une. Il tira nerveusement dessus et ne prit pas la peine d’en proposer à Moira. « Alors tu t’étais bien envoyé en l’air avec ta secrétaire fictive ? » Il manqua de s’étouffer avec la fumée de sa cigarette. Quoi ? Etait-elle vraiment sérieuse ? Comment..Comment savait-elle ça ? Noah secoua la tête en essayant de ne pas paniquer. Moira ne pouvait pas être au courant, c’était impossible. Elle basait sûrement ses propos sur un élan compulsif de haine et de nostalgie, tout simplement. Oui, c’était sûrement ça. Tout était dans sa tête. Tout. Noah tenta alors de ne pas montrer sa gêne et cette sorte de panique d’incompréhension sur son visage. Il était plutôt doué pour ça : caché ses sentiments. Il était un de ces hommes avec trop de fierté pour montrer ne serait-ce qu’un tant soit peu de ses faiblesses, ou de sentiments qui donnerait une image « tendre » de lui. Bien évidemment, il y avait eu l’exception. La seule et unique. Celle à qui il s’était délivré, montrer au grand jour. Moira. Celle avec qui il suffisait qu’il lance un seul regard pour qu’elle le comprenne. M’enfin. C’était du passé, tout ça. Du passé. Il fallait aller de l’avant. Noah tira à nouveau sur sa cigarette et recracha calmement la fumée sans rien dire. « Tu aurais pu être un peu plus imaginatif et créatif que cela. » Elle savait. On y était. Elle savait. Il savait qu’elle savait. Il aurait espérait que jamais ça ne se sache. Mais elle savait. C’était trop tard. Ce qu’il ressentait à ce moment même ? De la honte, sûrement. « Cette histoire était tellement cliché, Moira. Tellement. J’étais sûr que tu tomberai dans le panneau. Mais en même temps, tu ne me faisais pas assez confiance et tu n’as même pas eu à réfléchir deux secondes pour être convaincue que je puisse te tromper un jour. » C’était tellement plus simple de tout remettre sur sa faute, même s’il n’était pas en position pour cela. Noah se déplaça de quelques pas pour écraser sa cigarette dans le cendrier. Et elle approcha. D’un pas. Un seul. Lui ne bougea pas.« Tu m’expliques pourquoi t’as été inventé tout ce stratagème ? ». Le journaliste secoua la tête, résigné à parler. « Tu ne peux pas comprendre. » Comme depuis le début, il parlait calmement mais avec froideur. Comme si cette histoire n’avait aucune importance à ses yeux. Pas la moindre importance. Et pourtant, c’était faux.

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MessageSujet: Re: requiem pour un con. requiem pour un con.  Icon_minitimeMar 20 Déc - 12:54

Elle devait sûrement avoir devant elle, l’homme le moins réceptif de la terre. L’archétype de l’homme qui voulait se donner le portrait du ‘je m’en foutiste’. Pourtant, il fut un temps où elle l’eut connu différent. Elle l’eut connu sous ses airs d’homme sensible, tendre, aimant. L’antithèse de celui qui se trouvait sous ses yeux aujourd’hui. Elle se heurtait à l’homme qui se trouvait en face d’elle. Une cigarette pendue au bout de ses lèvres, l’air décontracté, l’air tranquille, l’air presque déroutant. Il était déroutant et presque dégoutant. Il prit alors la parole. «Cette histoire était tellement cliché, Moira. Tellement. J’étais sûr que tu tomberais dans le panneau. Mais en même temps, tu ne me faisais pas assez confiance et tu n’as même pas eu à réfléchir deux secondes pour être convaincue que je puisse te tromper un jour. ». Prends-toi ça dans la gueule, petite Moira. La jeune femme resserra un peu plus sa mâchoire, laissant paraitre sa colère qui pouvait sûrement se lire dans son regard ou sur tout son visage, certainement. Une gifle. Le gifler. Voilà ce dont elle avait envie à cet instant précis. Le gifler. Pauvre con, pensa-t-elle si fort qu’elle eut envie de l’hurler dans toute cette pièce telle une folle furieuse. Pourtant, elle ne le fit pas. Elle se contenta d’inspirer une grande bouffée d’air. Elle terrant dans un silence douloureux. Pauvre con se répétait-elle. Puis il répondit à sa question. A sa fameuse question dont elle voulait tant avoir de réponse. Cependant elle s’en doutait bien, elle n’obtiendrait pas ce qu’elle voudra du premier coup. Il ne lui répondra pas. Ou tout du moins, il esquivera. Elle le connaissait. Si ce n’était pas par cœur, c’était presque. Elle s’était mise à l’évidence que ce qu’il lui avait raconté était vrai bien qu’elle ne le voulait pas le croire. Elle n’avait fait que d’accepter la fausse vérité racontée par son ex-mari, raconté par Noah. «Tu ne peux pas comprendre. » le dit-il alors. Elle ne pouvait pas comprendre venait-il de lui dire. Moira secoua légèrement la tête. « Tu n’as pas fini de me prendre pour une idiote ? » lâcha-t-elle. Elle fit quelques pas, s’approchant de plus en plus de Noah. Face à lui, elle se stoppa à quelques centimètres de lui. Dans un élan de furie passagère, elle lui tira la cigarette qu’il avait coincée entre ses lèvres. Elle la jeta d’un geste désinvolte dans la poubelle qui se trouvait non loin d’eux. « Arrête de fuir, arrête d’esquiver, arrête de te cacher. Arrête ça maintenant, Noah. Parle et réponds-moi : pourquoi ? ». Elle était insistante dans ses mots, sûrement parce qu’elle était déterminée à savoir les vrais raisons. Les vrais raisons qui avaient poussées Noah à les abandonner, elle et leur enfant.

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MessageSujet: Re: requiem pour un con. requiem pour un con.  Icon_minitimeMer 21 Déc - 20:25

« Tu n’as pas fini de me prendre pour une idiote ? » La colère se lisait dans son regard. Dans ses gestes et sa façon de parler. Et Noah faisait exprès de faire comme si tout ceci ne l’atteignait pas. Comme si tout cela n’avait nullement d’importance. Comme s’il était passé à autre chose. Comme si elle, elle n’était pas importante à ses yeux, tout simplement. Puis Moira s’énerva toute seule. En s’approchant de lui, la belle femme avait violemment arraché la cigarette coincée entre ses lèvres et l’avait jeté. Comme si cette cigarette était la raison de sa peine, et qu’en la jetant à la poubelle, sa peine irait également au vide-ordures. Ce qui, soyons réaliste, était tout bonnement impossible. Noah restait impassible. Alors qu’elle était à quelques centimètres d’elle, matthews posa son regard bleu dans le sien. Il garda son regard dans le sien durant quelques longues secondes. De très longues secondes, à la regarder. Il détaillait chaque trait de son visage, ainsi sa mâchoire serré, prête à exploser sous la pression. C'était à peine s'il la regardait d'une manière affective ou bien tendre. Une personne normale aurait pu interpréter ce silence comme du je m’en-foutisme total, et de l’indifférence à l’état pur. Mais en vérité, il gagnait du temps. Du temps pour remettre de l’ordre dans sa tête. « J’en aime une autre… » A ces paroles, ce fut inconsciemment que Noah fuit le regard de Moira qu’il n’avait pas lâché depuis. Il était incapable de lui dire un pareil mensonge en la regardant dans les yeux, c’était tout bonnement impossible. Et il était persuader qu’avec ce geste seulement, Moira avait comprit. Comprit qu’il mentait, encore une fois. Comprit qu’il voulait cacher la vérité pour se protéger lui-même. Il avait tellement honte. Tellement. « Arrête de fuir, arrête d’esquiver, arrête de te cacher. Arrête ça maintenant, Noah. Parle et réponds-moi : pourquoi ? ». Il savait qu’elle savait qu’il mentait. Pas simple, tout ça. Noah posa de nouveau son regard dans celui de son ex-femme. Ex femme ; il ne s’y faisait toujours pas, à ce nom. Jamais il n’aurait cru un jour en arriver là. Mais ils y étaient. Et ce depuis plusieurs années maintenant. Son regard bleu dans le sien, il secoua la tête. Décidé à ne plus être une vieille loque qui se contentait d’écouter et de répondre comme si elle lui annonçait le bulletin météo, monsieurs-boloss-matthews parla alors de façon plus autoritaire, quasi brutal. « On ne pouvait plus continuer comme ça, tu le sais bien. Je ne pouvais plus continuer à vivre de cette manière, tout simplement. Et maintenant, arrête avec ça, Moira. C’est du passé. Rien que le passé. Ca n’a plus aucune importance. Laisser tomber. De toute manière, ça ne changera rien à ta vie d’aujourd’hui. » Blasphème. Blasphème. Blasphème. De toute manière, il préférait mourir plutôt que d’avouer qu’il était un simple lâche qui ne pouvait pas supporter de voir son enfant et sa femme souffrir. « Maintenant vas t’en, Moira. Tu n’as plus rien à faire ici. » Il posa sa main sur son épaule, comme pour l’inciter à partir. Malgré le fait qu’il savait très bien qu’elle ne s’en irait pas. Elle était têtue, et il en était conscient. Malheureusement. Et puis, il n'aimait pas le fait que la distance qui les séparait soit aussi minime. Cela lui donnait de mauvaises idées qu'il ne voulait pas avoir. Comme l'embrasser, tiens.

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MessageSujet: Re: requiem pour un con. requiem pour un con.  Icon_minitimeJeu 22 Déc - 12:30

Il en aimait une autre avait-il osé lui dire. Il en aimer une autre, quel beau simulacre. Comment pouvait-il dire cela ? Comment pouvait-il oser faire cela ? Cela, lui mentir, faire comme si de rien n’était, comme si cette histoire n’était qu’un piètre récit digne de ces articles qu’il devait écrire. Comment. Moira ne bougea plus d’un poil. Restant figée sur place tel un piquet. Elle l’observa longuement. Observant avec attention chaque trait qui dessinait, examinant ce visage qui se trouvait sous ses yeux. Sûrement espérait-elle pouvoir lire un soupçon de vérité, trouver la clé de la sincérité. Cette clé qui pourrait certainement lui permettre de comprendre. De comprendre pourquoi avait-il agit quelques années auparavant, il y a de cela deux ou trois ans. La voix de Noah retentit alors. Avec peut-être ces réponses que la jeune femme attendait. Peut-être. Ou pas. «On ne pouvait plus continuer comme ça, tu le sais bien. Je ne pouvais plus continuer à vivre de cette manière, tout simplement. Et maintenant, arrête avec ça, Moira. C’est du passé. Rien que le passé. Ca n’a plus aucune importance. Laisser tomber. De toute manière, ça ne changera rien à ta vie d’aujourd’hui. » venait-il de lui dire alors. Ils ne pouvaient plus continuer comme cela. Mais que raconte-t-il encore celui-là ? Quel beau parleur. Moira fronça doucement les sourcils. Comment pouvait-il dire cela de leur relation. Leur relation était le portrait même de deux êtres qui s’aimaient. Elle, Lui. Lui, Elle. Noah et Moira. Ils avaient concrétisé leur relation, leur amour, en un mariage, en passant la bague à leur doigt. Oh ça oui, ils s’aimaient. Sûrement plus que tout. Ce n’était pas comme si leur relation battait de l’aile, que la flamme amoureuse s’éteignait à peau de chagrin. Dans ces cas, on aurait pu comprendre, elle aurait pu comprendre pourquoi il avait décidé de tout foutre en l’air sans raison, ou plutôt de tout foutre en l’air pour des raisons fictives. Ils s’aimaient pourtant. « Maintenant vas t’en, Moira. Tu n’as plus rien à faire ici. » ajouta-t-il. Un ordre. Un ordre, voilà ce qu’il venait de lui donner. Il posa une main sur l’épaule de la petite blonde afin de la pousser à partir. Mais croyait-il vraiment qu’elle allait partir ? Pauvre con. Moira resta là, les bras croisés, lui lançant un regard perçant. Elle ne bougea pas, elle était plantée dans le parquet du bureau comme un maudit piquet sans âme. Puis elle posa la main sur le bras de l’homme, d’un geste déterminé, elle enleva son bras. Après quoi, elle prit la parole. « Je ne te crois pas, Noah. » lui lança-t-elle. En effet, elle ne le croyait pas. Et avec tout ce baratin qu’il aurait beau imaginer, aller chercher dans cette imagination erronée, elle ne le croira toujours pas. Un soupir s’échappa de la bouche de la jeune femme. Puis elle défia du regard son ex-mari, lui faisant bien comprendre qu’elle ne partirait pas, qu’elle resterait là tant qu’elle n’aurait pas entendu ce qu’elle voulait entendre. La vérité.

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MessageSujet: Re: requiem pour un con. requiem pour un con.  Icon_minitimeJeu 22 Déc - 16:36

A l’époque, le fait qu’elle soit têtue et aussi déterminée étaient sûrement les traits de caractère qu’il aimait le plus chez son ex-femme. Ce n’était plus le cas. Plus maintenant, à cet instant précis. « Je ne te crois pas, Noah. » Sa mâchoire se serra. Il détestait qu’on le contredise. A un point inimaginable. Surtout quand la personne qui le contredisait avait raison. Bref, Noah pas content. Pas content du tout. Il secoua la tête et se recula pour aller s’asseoir sur son fauteuil. Pas question de subir son regard provoquant. Assis confortablement, le beau journaliste sortit de nouveau une cigarette qu’il s’alluma. Il prit un air faussement sûr de lui. « Ne me crois pas si tu veux, Moira. C’est ton choix. Passe ta vie à te morfondre si tu veux. A croire que je n’ai fait que te mentir. A être convaincue qu’il y a quelque chose qui t’échappe. Mais laisse moi hors de tout ça, tu veux bien ? Laisse-moi tranquille. » Noah avait parlé sèchement et méchamment. Peut être que de cette manière, elle s’en irait enfin. S’il la blessait. C’était sûrement une bonne solution. Ca avait marché une fois, peut être que ça marcherait une deuxième fois. Pendant qu’il avait parlé, Noah avait remis ses lunettes sur son nez, et allumé l’écran de son ordinateur pour retourner à l’écriture de son article qu’il devait rendre pour le soir même. Il ne l’avait pas regardé une seule fois. Noah s’était dit que s’il se remettait à son travail tout en l’ignorant, elle comprendrait enfin qu’elle n’avait rien à faire ici. Qu’elle n’y avait pas sa place, et qu’elle n’obtiendrait aucune information utile. Mais non, elle restait là, plantée comme un piquet. Après avoir tiré une énième fois sur sa cigarette, il émit un énorme soupire d’exaspération. « Ecoute Moira, quoi que je te dise, ça ne changera rien pour toi. Rien du tout. Ca ne changera ni le passé, ni le présent. Je ne vois pas pourquoi tu insistes. » Le trentenaire leva son regard de l'écran d'ordinateur pour posé ses yeux sur Moira toujours aussi fâchée. Malgré tout, il savait bien qu'elle ne s'en irait pas. Mais il savait aussi qu'il faudrait beaucoup plus que ses regards colérique pour qu'elle le fasse parler. En fait, c'était quasiment impossible de le faire parler, tout simplement. Depuis deux ans maintenant, il s'était complètement renfermé sur lui même, comme une huître. Une huître mélancolique.

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MessageSujet: Re: requiem pour un con. requiem pour un con.  Icon_minitimeJeu 22 Déc - 21:49

Moira resta silencieuse, guettant du regard l’homme qui se trouvait sous ses yeux. Il bougea pour se diriger vers son bureau. Elle le suivit du regard, l’air suspicieux. Une fuite ? Encore une ? Faisait-il que cela ? De fuir. Fuir et encore fuir. Fuir encore et toujours. Fuir comme un malfrat le ferait, comme un fautif lâche le ferait. Elle en était presque certaine de cela. Sûrement était-ce son instinct féminin. Vous avez cet argument futile que l’on lâche dans n’importe quelle situation. Comme si les femmes étaient ces créatures dotaient d’un sixième sens. Comme si elles étaient ces êtres supérieurs aux hommes. Comme si… Malgré ces fantaisies argumentations, elle en était certaine de cela. Elle le connaissait assez bien pour le savoir cela. Après tout, ce n’était pas comme si elle n’avait passé que quelques mois à ses côtés. Là, c’était des années, de nombreux mois si vous préférez. Alors oui, elle avait appris à le connaitre, à le comprendre, à le cerner d’une certaine façon. Pourtant au moment de leur rupture, il était devenu cet homme nouveau, métamorphosé en être maléfique. « Ne me crois pas si tu veux, Moira. C’est ton choix. Passe ta vie à te morfondre si tu veux. A croire que je n’ai fait que te mentir. A être convaincue qu’il y a quelque chose qui t’échappe. Mais laisse moi hors de tout ça, tu veux bien ? Laisse-moi tranquille. ». Le ton était donné. Froid, antipathique, presque méchant voire quelque peu violent. Etait-ce donc cela sa façon pour qu’elle parte ? Se montrer faussement (avec grande chance, c’était le cas) vexant et blessant ? Moira se tourna légèrement vers lui. Le fixant, sans ciller et ne réagissant pas. Elle le regarda se mettre à l’œuvre comme l’on regardait une pathétique série ennuyeuse à la télévision. Noah joua la carte de l’ignorance. Cette carte perverse que l’on adorait tous prendre à un moment donné, souvent pour nous protéger lorsque l’on se sentait vulnérable. Moira fronça légèrement les sourcils. Le regardant avec une grande curiosité, comme un gamin ignard le ferait à sa place. Elle était là, à le regarder, à l’observer, à l’examiner sans un mot. « Ecoute Moira, quoi que je te dise, ça ne changera rien pour toi. Rien du tout. Ca ne changera ni le passé, ni le présent. Je ne vois pas pourquoi tu insistes. » venait-il de lui, levant le nez de son écran d’ordinateur. La dénommée Moira fit quelques pas. Faisant claquer ses escarpins sur le parquet. Elle s’approcha du bureau où était installé Noah, puis elle s’installa sur l’une des chaises qui se trouvaient juste à côté d’elle. Assise en face de lui, le bureau les séparant alors. Elle tira un peu sa robe, puis se concentra de nouveau sur l’homme qui se trouvait juste en face d’elle. Prenez la réaction de la jeune femme pour un affront. Sûrement le provoquait-elle pour le faire réagir. « Sois sincère avec toi-même au moins, je suis certaine que tu mens même à toi-même. Cesse donc. » lâcha-t-elle. Puis elle croisa les jambes de manière décontractée. Non, elle n’avait pas décidé de partir. Pas tant qu’elle n’aurait pas entendu ce qu’elle voulait, et cela, l’homme qui se trouvait en face d’elle, qui était en l’occurrence son ex-mari, le savait pertinemment bien. Il devait s’en douter qu’elle ne le lâcherait pas aussi facilement. Mais elle savait aussi qu’il serait certainement difficile de le faire parler. Ouais, ils étaient têtus tous les deux. La preuve en est.

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situation : divorcé(e).
with? : noah matthews.


MessageSujet: Re: requiem pour un con. requiem pour un con.  Icon_minitimeJeu 22 Déc - 22:58

Il s'énervait tout seul. Jamais il n'aurait cru se retrouver face à cette situation. Jamais. Et puis la jeune demoiselle prit son aise et s'installa sur le fauteuil habituellement réservé aux clients ou collègues qui venaient parler ou bien prendre un verre de vodka ou de cognac avec le journaliste. Bref, le fauteuil était réservé à tout, sauf à Moira. Noah lui lança un regard mauvais lorsque la jeune professeur s'asseya. Il tira à nouveau de façon nerveuse sur sa cigarette et recracha la fumée quelques secondes après . Cela lui permettait de décompresser. Même s'il n'avait aucune raison valable de stresser. « Sois sincère avec toi-même au moins, je suis certaine que tu mens même à toi-même. Cesse donc. » Il avait tout simplement envie de se cogner la tête contre son bureau pour se l'arracher. Qu'est-ce qu'elle venait chercher, bordel ? « Mais tu ne comprends donc rien ? J'en est rien à faire de tout ça, putain ! J'ai pas envie d'être sincère avec qui que ce soit, encore moins avec moi même ! Je-m'en-contre-fou. Toi ; cesse donc ! Cesse donc d'essayer de me faire parler, tu es impuissante et tu le sais ! Qu'est-ce que tu es venue chercher en venant ici ? La vérité ? Ah, la bien glorieuse vérité ? Il n'y a pas de vérité qui tienne. C'est trop tard. C'est fini, tout est fini, d'accord ?! Je vous ai abandonner, toi et le mome. Abandonner. Et quelques soit les raisons de ce départ, ça ne changera rien aux conséquences, tu comprends ? Est-ce que tu comprends, bon sang ? Je n'ai pas besoin d'être sincère avec qui que ce soit. Ni avec toi, ni avec moi. J'en ai pas besoin. C'est tout. » Il avait éclaté. Explosé. Ce fut la première fois durant leur "rendez- vous" que Noah haussa la voix. Une voix forte, et en colère raisonnait alors dans la salle. En criant sur son ex-femme, il avait écrasé sa cigarette dans le cendrier et s'était lever de son siège sous la colère. Il demeurait debout alors qu'elle était assise, et dominait alors la jeune femme, dans un sens. Son regard fâché était sur elle. Il était fâché qu'elle vienne lui demandé ce genre de chose. Fâché qu'elle ose lui rappeler tout ces souvenirs, bon comme mauvais. Fâché qu'il se souvienne à quel point il a été un lâche et un égoïste. Tout ça, c'était de sa faute. Elle n'aurait pas dû venir. Non, elle n'aurait pas dû ...

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MessageSujet: Re: requiem pour un con. requiem pour un con.  Icon_minitimeVen 23 Déc - 16:12

[pardon de cette daube en boîte Crying or Very sad :/]
Il ne lui fallut que quelques minutes, quelques secondes certainement, pour répliquer. Pour sortir de ses gonds. Elle venait de faire sortir l’ours de sa grotte. Elle avait presque réussi ce qu’elle voulait : le faire réagir. « Mais tu ne comprends donc rien ? J'en ai rien à faire de tout ça, putain ! J'ai pas envie d'être sincère avec qui que ce soit, encore moins avec moi même ! Je-m'en-contre-fou. Toi ; cesse donc ! Cesse donc d'essayer de me faire parler, tu es impuissante et tu le sais ! Qu'est-ce que tu es venue chercher en venant ici ? La vérité ? Ah, la bien glorieuse vérité ? Il n'y a pas de vérité qui tienne. C'est trop tard. C'est fini, tout est fini, d'accord ?! Je vous ai abandonné, toi et le môme. Abandonné. Et quelques soit les raisons de ce départ, ça ne changera rien aux conséquences, tu comprends ? Est-ce que tu comprends, bon sang ? Je n'ai pas besoin d'être sincère avec qui que ce soit. Ni avec toi, ni avec moi. Je n’en ai pas besoin. C'est tout. ». Le calme pesant de l’office avait laissé aux hurlements de l’homme, à sa furie, à sa colère. Elle le regarda sans ciller, sans bouger, restant assise sur cette chaise alors que Noah venait de se lever. Sûrement dans la nécessité de faire quelques pas afin de se calmer. C’était cette chose banale que l’on faisait tous à un moment donné lorsque nous nous mettions en colère : parvenir à l’apaiser vainement. Moira attendit un instant avant de prendre la parole, sûrement parce qu’elle pensait qu’il allait ajouter quelques dires. Elle l’observa minutieusement faire quelques pas. Puis toujours assise, elle décida de prendre la parole. « Tu aurais dû hurler un ton au-dessus, je suis certaine que tu aurais fait ameuter tous tes collègues. » lui lâcha-t-elle. Elle marqua un semblant de pause, afin de remettre une mèche de ses cheveux en place. « Histoire qu’il sache que celui qui se terre dans ce bureau n’est qu’un lâche, un menteur, incapable de donner une bribe d’explication. ». Après quoi, elle se tut. Avant de se lever de nouveau et de faire quelque pas en direction de l’homme. « Et le môme comme tu dis, c’est ton enfant aussi, c’est notre enfant. ». Elle pointa son doigt vers Noah, le désignant alors. Puis elle baissa le bras, elle laissa ses bras ballant le long de son corps. Et en un instant, elle plongea son regard dans celui de l’homme qui se trouvait à quelques pas de lui. Comment. Comment avaient-ils réussi à en arriver là ? Comment avaient-ils réussi à parsemer dans cette pièce des poussières de colère, de peine, de haine ? Comment ? C’était bien les questions qui rongées la jeune femme. Un pincement au cœur, un nœud au ventre qui persistaient. Moira baissa du regard, regardant par la suite ses pieds.

Moira Jones
Moira Jones
SADNESS IS A PEARL.
nickname : Aurore, soyons intime.
words : 58
character's age : 28 ans.
city : denver.
studies&job : professeur de français au lycée.
nationality : franco-américaine..
situation : divorcé(e).
with? : noah matthews.


MessageSujet: Re: requiem pour un con. requiem pour un con.  Icon_minitimeVen 23 Déc - 20:11

« Tu aurais dû hurler un ton au-dessus, je suis certaine que tu aurais fait ameuter tous tes collègues. Histoire qu’il sache que celui qui se terre dans ce bureau n’est qu’un lâche, un menteur, incapable de donner une bribe d’explication. ». Elle était loin de le calmer. Loin de là. En fait, elle ne faisait qu’envenimer les choses. Quand Noah était en colère, peut de chose arrivait à atténuer sa peine. A l’époque, Moira faisait partit de ces « choses ». Plus maintenant. Matthews avait une folle envie de meurtre, là maintenant tout de suite. Il cria de plus belle. « Tu me prends vraiment pour un con ? J’en ai rien à faire de mes collègues et de ce qu’ils pensent de moi ! Tu crois vraiment que ça m’importe ? Ce que tu peux être naïve. Alors pourquoi tu es là ? Pourquoi, bordel ?! Pour remuer le couteau dans la plaie et dire que je ne suis qu’un incapable, c’est ça ? Ou dire que j’ai raté l’occasion d’être heureux dans ma vie ? Mais c’est du passé tout ça, du passé ! Combien de fois vais-je devoir le répéter ? Pourquoi tu t’acharnes, Moira ? Pourquoi ? » Le fameux journaliste fit les cents pas. Quand il était énervé, il devenait fou. Parce qu’il détestait être en colère, mais le devenait sans s’en rendre compte. Sans le vouloir. « Et le môme comme tu dis, c’est ton enfant aussi, c’est notre enfant. ». Tiens, comme s’il ne le savait pas. Comme si ça ne lui avait pas arraché le cœur de l’abandonner. Comme s’il ne pensait pas à Matty tout les jours. Matty et ses problèmes, Matty et ses peines. « Je sais que c’est notre enfant, que c’est mon enfant. J’aime Matty plus que tout, là n’est pas la question. » Et sur ces paroles, Moira ne pouvait pas le contredire. Il avait alors parlé un peu plus calmement. Noah était un père aimant. Ce genre de père qui avait des étincelles dans les yeux quand il voyait son enfant. Ce genre de père qui aimait justement tellement son enfant qu’il ne pouvait pas supporter de le voir souffrir. C’était trop dur. Bien trop dur. Le voir jour après jour combattre la maladie alors que lui était là, bras ballant, en pleine santé, incapable et inutile pour l’aider à guérir. C’était tout simplement horrible. Oui, il était un lâche. Oui, il était égoïste. Oui, il en était bel est bien conscient. Le jeune blond s’énerva encore plus à l’idée d’être aussi con. Et le fit bien comprendre en criant à nouveau sur son ex-femme. « JOYEUX NOEL, MOIRA ! JOYEUX NOEL ! En à peine une heure tu as appris que tu t’es marié avec un lâche, un menteur, un égoïste.. Alors, quel effet ça fait ? Hein ? Quel effet ça fait ? Surprise ? Pas trop déçue, j’espère, de découvrir la vraie personne qui se trouve en face de toi ?! Oh, et puis tu sais quoi, tant qu’on y est ! Je n’ai jamais pu saquer Zadig, ce clébard est tout simplement insupportable ! Et puis c’est quoi ce prénom ? Zadig ? ZADIG, bon sang, tu l’as appelé ZADIG ! Et puis aussi, des fois, abstient toi de cuisiner français. Et puis… » Il criait en agitant les bras dans tout les sens. Il devenait complètement fou. Elle le rendait complètement fou. Tout en hurlant, Noah avait marché vers elle, et se retrouvait maintenant plus qu’à quelques millimètres de la belle blonde. Alors qu’il énumérait la liste des défauts ou des choses qu’il avait à reprocher à Moira ; il avait d’un seul coup arrêter au milieu de sa phrase. Il ne pouvait plus avancer d’un seul pas. Son regard en colère se posa dans celui de Moira. Son discours n’avait aucun sens, mais il n’en n’avait pas conscience, il avait commencé à dire tout ce qui lui passait par la tête. Noah avait pété un câble tout seul. Etait-il complètement bon pour l’asile ? Sûrement. Fort possible, même. « Et puis… » Reprit-il sans pour autant finir sa phrase. Et dans un élan de folie et d’adrénaline sûrement, sans réfléchir, Noah se pencha, prit le visage de Moira entre ses mains et l’embrassa passionnément. Chose qu’il allait sûrement regretter dans les secondes qui allaient suivre.

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MessageSujet: Re: requiem pour un con. requiem pour un con.  Icon_minitimeSam 24 Déc - 11:16

La voix grave de l’homme résonna dans tout le bureau. Il en aurait réveillé un sourd, c’en était certain. Moira ne prit guère la peine d’écouter les paroles de Noah. Sûrement parce qu’elle avait l’impression qu’il se répétait ou peut-être que ses paroles étaient une énième fois parsemées de mensonge. L’un ou l’autre, ou peut-être les deux. Bref, elle ne l’écoutait pas parler. Puis elle leva les yeux au plafond, faisant ainsi ce subtil signe comme quoi elle l’avait écouté certainement. Bien entendu, ce fut faux. A nouveau, elle prit la parole, évoquant leur enfant, Matty. Ce petit garçon âgé de cinq ans, né de l’amour de ses deux parents. Cet amour qui ne semblait plus être réciproque à présent. « Je sais que c’est notre enfant, que c’est mon enfant. J’aime Matty plus que tout, là n’est pas la question. ». Un petit (très) discret se dessina alors sur les lèvres. Sûrement disait-il vrai, qu’il l’aimait plus que tout et pourtant il l’avait abandonné, lui comme sa femme. Il les avait abandonnés. Comment pouvait-il alors aimer des êtres qu’il avait abandonnés ? Comment ? Etonnamment l’homme qui se trouvait sous ses yeux semblait s’être calmé, s’être apaisé à l’évocation de leur fils. Fini les cris stridents et les crises de colère. Et pourtant non, non, ce n’était pas fini. Noah se mit à marcher, à faire les quatre cent pas dans son office. Tournant en rond par moment. Et c’est alors qu’il lâcha quelques dires. Gesticulant telle une marionnette désarticulée. « JOYEUX NOEL, MOIRA ! JOYEUX NOEL ! En à peine une heure tu as appris que tu t’es marié avec un lâche, un menteur, un égoïste... Alors, quel effet ça fait ? Hein ? Quel effet ça fait ? Surprise ? Pas trop déçue, j’espère, de découvrir la vraie personne qui se trouve en face de toi ?! Oh, et puis tu sais quoi, tant qu’on y est ! Je n’ai jamais pu saquer Zadig, ce clébard est tout simplement insupportable ! Et puis c’est quoi ce prénom ? Zadig ? ZADIG, bon sang, tu l’as appelé ZADIG ! Et puis aussi, des fois, abstient-toi de cuisiner français. Et puis… ». Elle eut d’abord envie de rire. Dieu qu’il était idiot à se comporter de la sorte. Si elle avait été la spectatrice de leur scène, elle eut envie de rire. De rire aux éclats. Pourtant elle se retint. Lorsqu’il l’attaqua personnellement, son envie fut coupée. Comment pouvait-il oser lui dire cela ? Critiquer le nom de son chien, qui était une référence à Voltaire, cet auteur français que la jeune femme apprécier et surtout critiquer sa cuisine. Pauvre con. Moira fronça des sourcils de manière colérique certainement. Puis au fur et à mesure de son discours, Noah s’était rapproché, se trouvant de plus en plus prés. La jeune femme semblait avoir presque oublié la distance qui les séparait. En une fraction de seconde non calculée, à peine le temps de fermer et ouvrir ses paupières, qu’il était là. Là, à l’embrasser. Le temps de cet instant, Moira ferma les yeux inconsciemment, sentant alors son cœur se serrer un peu plus dans sa petite prison. Puis elle ouvrit de nouveau les yeux. Mon dieu. Il était entrain de l’embrasser. Quel con. Pauvre con (à croire que cette insulte est devenue le prénom de Noah.). Elle le poussa violemment, mettant alors fin à ce baiser. Elle le regarda silencieusement avant de venir lui caresser méchamment la joue d’une jolie calotte. « Ca. C’était pour avoir osé critiquer le nom de mon chien et ma cuisine… et pour tout le reste à vrai dire. » lâcha-t-elle. Elle se frotta les mains avant de laisser retomber ses bras ballants. Elle venait de le gifler. Cette chose dont elle avait envie depuis le début. Cette envie forte la rongeait depuis le début, oui. Moira inspira un grand coup avant de se faire un pas vers lui. Elle ne savait guère ce qu’elle était entrain de faire. Sûrement faisait-elle ce que son cœur lui dictait. Peut-être. On est faible face à ce que notre cœur nous dit. Nous sommes comme des pantins face à un pathétique sentiment. On est con quoi. Elle s’approcha avant devenir lui kidnapper ses lèvres à l’aide des siennes. Elle vint alors déposer un doux baiser, passant ses bras autour du cou du jeune homme.

Moira Jones
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MessageSujet: Re: requiem pour un con. requiem pour un con.  Icon_minitimeSam 24 Déc - 16:31

Et il savait bien que s’il s’entendait lui-même il aurait sûrement honte et conscience de sa débilité profonde. Mais sous la colère et la rage qu’il ressentait, tout son discours lui paraissait parfaitement normal. Alors qu’en soit, tout ceci était tout simplement pathétique. Noah s’énervait de se savoir aussi lâche. Même s’il était bien au courant depuis toujours, il évitait d’y penser en travaillant jour et nuit, sans relâche. Mais la présence de Moira lui avait rappelé cet aspect négatif de sa personnalité. En fait, il n’y avait pas beaucoup d’aspect positif dans sa personnalité. En réalité, la raison de sa colère n’était pas réellement due au fait qu’il se sache lâche. C’était plutôt dû au fait qu’elle apprenne enfin qu’il était lâche. Ce qui était totalement différent. Noah ne voulait en aucun cas que son ex-femme soit au courant de son égoïsme. C’était pour cette raison qu’il avait tout manigancé pour divorcer. Il avait tout mis en place pour qu’elle le déteste. Ce qui avait plutôt marché jusqu’à aujourd’hui. Maintenant, tout était différent. Elle était au courant qu’il ne l’avait jamais trompé. Et ça ne faisait pas vraiment parti de son plan. Et tout en se déchaînant sur elle, il s’était rapproché de Moira sans faire attention. Dangereusement rapproché, à vrai dire. Au point qu’il voulu l’embrasser. Chose pensée, chose faite. Sans contrôler ses moindres faits et gestes, il se retrouvait là, ses lèvres seller aux siennes. Et pendant un cours instant, il fût alors sous l’emprise de cette délicieuse sensation. Et ce baiser le calma bizarrement, évacuant toute sa colère. C’était fou ce pouvoir qu’elle pouvait avoir sur lui. C’en était déroutant. Mais cette sensation fut écourtée par une gifle. La gifle. Gifle amplement mérité, cela va de soi. « Ca. C’était pour avoir osé critiquer le nom de mon chien et ma cuisine… et pour tout le reste à vrai dire. » répliqua t-elle. Noah posa son regard sur Moira, encore sonner par ce qui venait de se passer. Sonner par la violente baffe qu'il venait de recevoir, et par ce baiser. Surtout à cause du baiser, en fait. C'était bizarre. Il ressentait des sortes de palpitations, et une boule au ventre. Noah était paumé, et ce n'était pas dans ses habitudes. « Je… » Il ne savait pas quoi dire, mais ce n'était pas grave. Car avant qu'il puisse finir sa phrase, Moira c'était approchée et l'avait embrasser à son tour. Chose à laquelle il ne s'attendait pas. Mais alors pas du tout. Loin de détester ce geste, Noah passa après une ou deux secondes ses bras autour de la taille de Moira pour la rapprocher de lui. Ses yeux se fermèrent automatiquement, et il prolongea ce baiser complètement inattendu. Une de ses mains remonta le long de son dos pour aller dans ses beaux cheveux blonds. Son cerveau ne contrôlait plus rien, et avait laissé place à ce que lui dictait ses sentiments. Matthews avait envie de lui crier "je t'aime", ou tout simplement le lui murmurer au creux de l'oreille. Il voulait qu'elle le sache. Mais Noah ne pouvait pas lui faire ça. Il n'en n'avait pas le droit. Après quelques minutes, ou quelques secondes, -peut importe, de toute manière, il avait perdu la notion du temps- Noah décolla à contre coeur ses lèvres des siennes, pour respirer, ainsi que la regarder. Sans enlevé son bras d'autour de sa taille, le journaliste posa son regard azur dans celui de Moira. Ce fut inconsciemment qu'il caressa avec douceur sa joue avec son autre main qui était dans ses cheveux quelques secondes plus tôt. Il garda ensuite sa main sur sa joue. Il ne savait pas ce qu'il faisait. Ce qu'ils faisaient.

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MessageSujet: Re: requiem pour un con. requiem pour un con.  Icon_minitimeDim 25 Déc - 17:21

Elle ne saurait donner une explication à son geste. Non, je ne parle pas de la gifle qu’elle venait de lui donner quelques minutes auparavant bien entendu. C’était ce baiser. Elle ne saurait vous dire le pourquoi du comment en une fraction elle s’était retrouvée bouche à bouche, lèvres à lèvres, avec son ex-mari. Son ex-mari. A vrai dire, Moira semblait avoir d’autre occupation à cet instant précis que de méditer là-dessus. Elle sentit les mains de l’homme se déposer sur sa petite taille fine. Elle sursauta légèrement, sûrement dû à la surprise. Leurs deux corps se rapprochèrent de plus bel. C’était comme la réconciliation des inséparables et pourtant ce n’était qu’un baiser. Un baiser parmi tant d’autres, non ? Elle sentit les mains de Noah se balader dans son dos, faisant ainsi frissonner sa peau. Elle avait l’impression d’être ce masochiste qui voulait jouir de ses souffrances perpétuellement. Elle l’aimait comme une folle. Elle aurait voulu que ce soit plus simple entre eux, qu’ils n’en soient pas arrivés là. C’était le couteau qu’on en enfoncé de plus bel dans la blessure. Et pourtant ce baiser venait de lui adoucir sa peine. Néanmoins, elle savait qu’après cela, après ce baiser, rien n’aura changé entre eux. Rien. Elle sera toujours là à lui faire la chasse à la vérité sous la douce mélodie que son cœur fredonnait. Cette mélodie amoureuse presque blessante. Puis ce qu’elle redoutait le plus arriva. Le baiser se termina. Il n’y aurait pas de « happy end », elle le savait. C’était dans les films ça. Trop beau pour être la réalité. Elle leva les yeux alors. Restant muette, presque abasourdie par ce qu’il venait de se passer. Pourtant, c’était elle qui l’avait embrassé. Elle cligna des yeux, comme pour tant de se retrouver raison. Insouciante raison d’une jeune femme amoureuse de son ex-mari. Elle le regarda, encore une énième fois, dans les yeux. Il la tenait précieusement par la taille, la tenant près de lui, le plus près de lui. Moira inspira un grand coup au même moment où Noah vint lui caresser la joue. Qu’était-il entrain de faire ? La jeune femme eut envie de sourire. De sourire niaisement, presque naïvement. Mais elle ne le fit pas. A quoi bon sourire alors qu’il pestait que tout était terminé entre eux ? Avec difficulté, la petite blonde prit la parole. « Tu ?... » lui dit-elle doucement en fronçant les sourcils de manière interrogatrice. Elle faisait référence au début de phrase qu’il était sur le point d’entamer lorsqu’elle l’eut coupé dans son élan. ‘Je’ avait-il commencé à lui dire. Je. Il… quoi ? Ce fut à vrai dire la seule chose qu’elle réussit à lui dire. La seule chose, pourtant elle en avait des choses à lui dire.

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MessageSujet: Re: requiem pour un con. requiem pour un con.  Icon_minitimeMar 27 Déc - 16:32


Mon Dieu. Il venait d’embrasser son ex-femme. Noah venait de ce rendre compte de l’énorme imbécilité de ces gestes. Quel con. Il la quitte, la fait souffrir, et l’embrasse par la suite. Quelle intelligence remarquable. Il devrait carrément avoir un prix. « Tu ?... » Il… Il rien du tout. Sa tête était prête à exploser vu les tonnes de questions et de pensées qui s’y promenaient à l’instant même. Noah était presque certain qu’elle savait. Moira le connaissait sûrement trop bien pour qu’il puisse lui cacher quelque chose. S’il n’avait pas rompu parce qu’il ne l’aimait plus, et qu’il l’avait trompé, il n’y avait plus qu’une seule raison possible. Parce que oui, ce baiser venait tout simplement de prouver qu’il l’aimait encore. Comment pouvoir cesser de l’aimer, de toute manière ? Impossible. Ce fut seulement à cet instant qu’il se rendit compte de sa position. Il avait une main sur sa taille collant son ex femme contre lui, et son autre main posé délicatement sur sa joue. Qu’était-il en train de faire, bon sang ? Noah se recula d’un seul coup. « Je… Je suis désolé. Je n’aurai pas dû faire ça. C'était... pas correct. » Pourtant, ça se lisait dans son regard qu’en réalité, sa seule envie était de recommencer, encore et toujours. Jamais il ne pourrait se lasser du goût de ses lèvres contre les siennes. Le beau journaliste détourna le regard, et secoua la tête. La pauvre était complètement perdu. Entre nier ses sentiments et tout le reste, ou tout lui avouer, maintenant et tout de suite. Mais le fait était que Noah était certain que s'il disait la verité, elle lui en voudrait jusqu'à la fin des temps. Il aurait voulu que tout se passe autrement. Vraiment autrement. Qu'ils n'en soient pas là aujourd'hui. Que tout aille bien dans le meilleur des mondes, comme ils l'avaient prévu. Leur amour était tellement fort, tellement solide, tellement fusionnel, que personne n'aurait cru qu'un jour Jones et Matthews auraient pu divorcer. Jamais. Même la mère Noah, qui pourtant n'appréciait pas plus que ça sa belle fille, avait été étonné d'apprendre leur divorce. C'était tout simplement insensé. Ni plus ni moins. Après avoir reculé de quelques pas, Noah posa enfin à nouveau son regard sur son ex-femme.« Qui aurait pû croire qu'un jour on en arriverait là...? » Question sans réponse, bien évidemment. En fait, il ne s'était pas vraiment adressé à Moira. Noah avait seulement pensé trop haut et trop fort.

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MessageSujet: Re: requiem pour un con. requiem pour un con.  Icon_minitimeMar 27 Déc - 22:33

[c'est de la shit Crying or Very sad pardon Crying or Very sad Crying or Very sad ]
Moira resta muette, baissant peu à peu le regard. Des images vinrent s’imprimer dans son faible esprit, quelques scènes éphémères qui auraient dû rester immortelles certainement. Ces instants volés, ces petits mots doux, ces gestes affectueux, ces regards complices, leurs regards complices, leurs moments partagés. Pour le meilleur et pour le pire. Ca devait être ça. Pourtant, à présent, ça sonnait étrangement faux tout cela. Quelques mélodies anciennes vinrent bercer ces images, ses images. Leurs images. Quelques « je t’aime » saveur amour, senteur romantisme, quelques rires amusés. La jeune femme leva les yeux. A sa grande surprise, il n’était plus là. Là, l’enlaçant par la taille, sentant son corps près du sien, pouvant alors humer son parfum. Ce contact physique qu’il lui avait tant manqué. Elle fit alors une légère moue. « Je… Je suis désolé. Je n’aurai pas dû faire ça. C'était... pas correct. » lui avait-il dit. Il n’aurait pas dû, c’était certain cela. Et pourtant, Moira voulait que le moment dur. Dur éternellement. Songe bien frivole. Elle savait bien qu’à un instant précis, ce doux moment se terminerait. Elle le savait, et pourtant, elle ne voulait pas y croire. Non, elle ne le voulait pas. Pas du tout. Elle regarda songeuse l’homme qui se trouvait en face d’elle. Il avait fait quelques pas, il avait reculé. Comme s’il devait y avoir une distance de sécurité entre eux, c’était stupide, puéril. Elle le regarda, l’examinant dans le moindre détail. Elle cherchait la clé de la vérité. Non, elle ne lâcherait pas le morceau, ça, c’était certain. « Qui aurait pu croire qu'un jour on en arriverait là...? » lâcha-t-il. Aussitôt, la petite blonde haussa des épaules. « Toi seul détient la clé de la réponse, Noah. » finit-elle par répondre. Un soupir s’échappa de la bouche de la jeune femme. Elle avait beau chercher, elle savait qu’il était le seul à pouvoir répondre, à pouvoir lui dire pourquoi. Pourquoi avait-il fait cela. C’était à cause de lui qu’il en était arrivé jusqu’à là. Oui, c’était à cause de lui, bien qu’il veuille prétendre le contraire. Depuis le début, il osait dire que c’était de la faute de leur couple, de la faute de la jeune femme, qu’elle était quelque peu fautive dans cette histoire. Quel lâche. Elle ferma les yeux avant de les rouvrir aussitôt. « Je devrais peut-être… y aller… ? » dit-il avec hésitation. Elle ne savait guère pourquoi venait-elle de dire cela. C’était sorti… presque naturellement. Puis elle fit alors un pas en arrière, ne lâchant pas du regard l’homme qui se trouvait en face d’elle. Bien entendu, il n’allait pas la retenir. C’était sûrement ce qu’il désirait depuis le début : qu’elle s’en aille.

Moira Jones
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