PRIVATE PEARL V.3
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youth knows no pain.

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MessageSujet: youth knows no pain. youth knows no pain.  Icon_minitimeJeu 22 Déc - 15:42

youth knows no pain.  Random,sayings,alcogolic,deamons,demons,quotes-d57fbaacbd2c267175c7716b34733c33_h_large
La jeune fille était accoudée sur le comptoir, regardant le dernier client partir avec son achat. Un vieux disque vinyle des Stones. Sûrement une personne de goût. Enfin à cette époque de l’année, les gens défilaient ici pour acheter les cadeaux. Les fameux cadeaux de noël. Toujours à cette même époque de l’année, la boutique était prise d’assaut par des novices en matière qui devaient vouloir faire plaisir à quelques amateurs de leur entourage. La période que Simmy détestait le plus. Elle soupira fortement, se laissant presque tomber sur le comptoir. « Tu feras la fermeture du magasin, Simmy ! » lança une grosse voix grave depuis l’arrière boutique. Cette voix, c’était monsieur McClelland, le propriétaire de la boutique qui était aussi son patron accessoirement. Simmy se releva lorsqu’elle vit sa silhouette apparaitre. Puis elle se résigna à faire un signe de tête. « D’accord. Vous vous en aller là ? » demanda-t-elle un brin curieuse. Sa curiosité l’emportera, elle en était certaine. « Oui ! » miaula-t-il, dessinant un petit sourire. Elle le regarda partir, et lorsqu’il fut arrivé à hauteur de la porte, elle lui lança un amical « bonne soirée Patron ! ». L’homme d’une corpulence lui fit un petit clin d’œil avant de disparaitre dans la petite rue au plein cœur d’Harlem. Elle avait alors la boutique à elle toute seule. La jeune fille regarda furtivement l’horloge murale qui était accrochée sur l’un des murs de la boutique. Il était dix-neuf et quarante minutes. Vu l’heure, elle n’allait pas tarder à fermer la boutique. Elle s’étira un moment avant de faire le tour du magasin. Les mains dans les poches, elle scruta un petit moment la rue. Vide, voilà ce qu’elle était. Une rue vide, déserte. La jeune fille soupira une nouvelle fois. Elle longea l’un des rayons avant de se diriger dans l’arrière boutique où elle récupéra sa veste. Oui, elle allait fermer un peu plutôt que prévu et alors ? Dans cette histoire, il y avait une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne était qu’elle allait fermer la boutique un peu plutôt et cela, ça voulait signifier qu’elle avait terminé sa laborieuse journée. La mauvaise : c’est qu’elle avait ce rendez-vous avec ce mec, rencontré la veille. Un dénommé Milo. A vrai dire, elle avait accepté pour qu’il lui foute la paix. C’était ce mec qui sortait de nulle part, qui était venu faire son numéro de crooneur façon ritale au beau milieu de cette pittoresque boutique. Les clés en main, elle ferma toutes les portes de l’arrière boutique par précaution, puis elle se dirigea vers la sortie où elle tourna la petite pancarte pour indiquer que la boutique était fermée. Après quoi, elle sortit, ferma à clé. Par la suite, elle enfila sa veste pour ne pas attraper froid. Elle leva les bras pour finir d’abaisser la grille qui protégeait la façade de la boutique. C’était avec peine qu’elle y était parvenue. Lorsqu’elle eut enfin tout fermé, elle se frotta les mains qu’elle plongea quelques secondes après dans les poches chaudes de sa veste.

Simmy s’assit sur un petit rebord du trottoir et regarda les passants devant ses yeux. A vrai dire, elle guettait son arrivée bien qu’elle espérait au fond d’elle qu’il ne vienne pas. Lui, ce Milo. La jeune fille sentit son portable vibrer, elle s’empressa de le sortir et de le consulter. ‘baise-le’ pouvait-elle lire sur le message qu’elle venait de recevoir. C’était Ariel. Sa soi-disant meilleure-amie. Elles s’étaient vues dans la journée, sûrement lors de la pause de Simmy. Cette dernière ne put s’empêcher de soupirer et de lever les yeux au ciel. C’est alors qu’elle l’aperçut sous ses yeux. Aussitôt elle rangea son cellulaire. Putain, il n’aurait pas pu oublier, il n’aurait pas pu tout simplement l’oublier ?

Maryann Aurich-Yager
Maryann Aurich-Yager
KISS my ass & my anus, 'cause it's finally famous.
words : 47
character's age : 19 ANS.
city : DENVER.
studies&job : CHANTEUSE DANS UN BAR.
nationality : ALLEMANDE.
situation : célibataire.


MessageSujet: Re: youth knows no pain. youth knows no pain.  Icon_minitimeDim 1 Jan - 19:25

Milo leva les yeux vers son reflet, se regarda longuement, attentivement, puis soupira bruyamment « Caralho ! » lança-t-il, énervé. Il n'était pas du genre à lancer des vulgarités, mais ce soir-là, il était une vraie tornade, balançant tout sur son passage. Il tira sur sa chemise, grogna, puis l'enleva avec force si bien qu'il manqua d'arracher les boutons. Il jeta sa chemise sur son lit où s'entassait déjà tout un tas d'autre t-shirts, chemises et vestes. Milo n'avait pas une garde robe exubérante, et à vrai dire, tout le contenu de son armoire se trouvait sur son lit. Il balaya la pièce du regard un peu hasardement, cherchant quelque chose de présentable. Finalement il tira du tas une chemise à carreaux grise et rouge qu'il enfila aussitôt. Il ôta quelques boutons, tira sur le bas du tissu et se contempla longuement. Il avait l'air d'un rital vulgaire comme ça. Il ferma un bouton. Mieux. Milo secoua alors la tête pour remettre ses cheveux en place, se regarda une dernière fois, puis sortit de la chambre. Arrivant dans le salon, il enfila son seul et unique blazer, regarda sa montre et sortit de son appartement. Il était en avance.

Arrivé dehors, Milo se mit à marcher d'un pas rapide et déterminé. Il arriva à son arrêt de bus dix minutes plus tard, et il sauta dans le véhicule avec un engoumement mêlé d'appréhension. Qu'allait-il lui dire quand il allait la voir ? Allait-il perdre ses moyens, encore ? La soirée lui plairait-elle ? Milo s'installa au fond du bus, le regard vide, tourné vers la vitre. Le bus démarra, et Milo soupira longuement. Dans vingt minutes il serait arrivé. Dans vingt minutes il serait avec elle. Simmy. La belle et inaccessible Simmy. Le fruit de ses désirs, le coeur de ses pensées, cette jolie brune qu'il avait rencontrée par hasard. Plutôt simple, d'apparence, plutôt drôle, voire cynique sur certains points. Elle n'avait rien de similaire au caractère du brésilien, en somme. Et pourtant ! Tout était arrivé si vite ! Sans que Milo ait le temps de s'en rendre compte, quelque chose avait bouleversé son existence au point que pour la première fois de sa vie, il passe trois heures à choisir une stupide chemise. Milo n'accordait guère d'importance à ses tenues, d'ordinaire. Il était plutôt du genre à favoriser les vêtements où il se sentait à l'aise, des trucs plutôt simples et banals. Adepte du jean t-shirt et cheveux dans le vent. Alors, non, Milo n'était pas une fashion victim, et la mode n'était pour lui qu'une idée obscure. Le brésilien jeta un coup d'oeil à son portable, regardant l'heure au passage. On était encore loin de la fermeture. Il savait qu'il serait en avance. Devait-il l'être ? Il ne voulait pas passer pour un mec totalement accro et obsessionnel. Il réfléchit une seconde avant de conclure qu'il ferait un tour dans le quartier d'abord. Puis il envisagea même d'être en retard, pour se donner un genre, mais finalement il réalisa que c'était ridicule, que ce n'était pas du tout son genre. Milo était ponctuel, attentionné, Milo était ce genre de gars qui pense à tout. Qui n'oublie jamais les anniversaires. Ou les rendez-vous. Le bus prit à droite au carrefour, et Milo se prépara à descendre. Son arrêt était juste au coin. Il était dix-neuf heure trente-cinq quand Milo posa un pied à terre, et dans précisémment vingt-cinq minutes, la boutique de sa chère et tendre Simmy allait fermer. Et sans l'ombre de d'un doute, Milo serait là-bas dans les temps.

Volontairement, il fit un détour. Il ne voulait pas être là-bas trop tôt. Il savait que Simmy pourrait le voir à travers la vitre s'il l'attendait, et il n'avait aucune envie que ça se passe comme ça. Il serait là, pile à l'heure, ni trop en avance mais ni trop tard. Il vagabonda un peu dans une rue qui lui était inconnue, leva les yeux vers le ciel noir et prit une grande inspiration. Ce soir, c'était le grand soir. Sa chance. Il ne fallait pas qu'il râte son coup. Parce que Milo savait que c'était maintenant ou jamais. Après une courte promenade Milo prit enfin la direction du disquaire, lieu de travail de Simmy, et au bout de quelques minutes il aperçut l'enseigne au bout de la rue. Les lumières étaient éteintes. Milo fronça les sourcils. Déjà fermée ? C'était impossible, elle avait bien précisé vingt heures. Et si ... Et si elle avait menti ? Et si elle lui avait donné une fausse information pour qu'il se pointe après la fermeture et se retrouve seul comme un minable ? Après tout, c'était à envisager, étant donné le numéro qu'il lui avait fait ! Milo accéléra, agaçé par cette obscurité qui ne faisait qu'augmenter son appréhension; celle de se retrouver face à une boutique vide, seul, sans Simmy. Il n'y croyait pratiquement plus lorsqu'il atteignit les lieux. Il avait marché si vite qu'il en était presque essoufflé. Et puis, ses yeux se posèrent sur le trottoir, où était assise une petite silhouette. Il l'aurait reconnue parmi des milliers d'autres. Simmy. Elle était là. Milo la regarda, tandis qu'elle relevait la tête vers lui en rangeant son portable. Leurs regards se croisèrent et Milo sentit sa gorge se serrer. Il n'était pas sûr de survivre à la soirée. Il s'approcha d'elle en ralentissant un peu son allure, puis enfin, il arriva tout près, juste à côté d'elle. Elle se leva et Milo se sentit vaciller. Il lui lança un large sourire. Ils passèrent peut être une minute à s'observer sans rien dire, et le brésilien brisa finalement le silence. « Simmy. » Il marqua une pause, puis exprima sa gêne par un soupir. Il devait avoir l'air d'un gamin terrifié, et il savait que le rouge lui était monté au joues. Il espéra que la nuit cache les couleurs de son visage, puis reprit « Tu es là. » Nouvelle pause. « Merci de m'avoir attendu.» Il lui lança un nouveau sourire un peu plus assuré, un peu plus chaleureux, puis fourra ses deux mains dans les poches de son blazer. Le vent soufflait ici, et il regrettait un peu de ne pas avoir mis son manteau, même si, à vrai dire, la présence de Simmy le rendait insensible au froid.


désolé pour le roman ♥

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MessageSujet: Re: youth knows no pain. youth knows no pain.  Icon_minitimeDim 26 Fév - 17:20

Mon regard croisa le sien, me rappelant une chose. Une seule et unique chose. Je ne voulais pas être là. Je ne le voulais pas, à ça. Je n’avais qu’une envie. Cette putain d’envie de disparaitre. Disparaitre six pieds sous terre, sept si je le pouvais même. Envie de foutre le camp, de le laisser en plan comme ce nabot qu’il était. Envie de me casser, de me barrer, de fuir comme cette gamine que j’étais au fond fallait-il croire. Comme toujours, il fallait que je fuisse. Comme si je n’étais pas foutue de regarder cette maudite réalité en face. De la merde dans les yeux. Sûrement, est-ce ce que j’ai. Je n’avais pas envie d’être là. J’en étais certaine cette fois-ci. Je regrettais déjà le fait d’avoir accepté son dîner, sa soirée, sa… j’ignorais tout. Tout sur toute la ligne. La seule chose que je savais, c’était son prénom. Milo. Milo, va-t-en. Ne vois-tu pas que je veux te fuir ? Soupir.

Un sourire qui se voulait faussement sympathique se dessina sur les lèvres de la jeune fille. Ce même sourire qu’elle arborait quotidiennement. On lui avait appris cela sur le tas lorsqu’elle avait commencé son métier de vendeuse. Sois souriante, sois agréable, sois sympathique. Elle devait l’être tout le temps. Que ce soit face à un client désagréable, ingrat, inculte, bête, idiot, mal luné, pire encore… fan de Bieber, elle devait toujours garder ce même petit sourire. Sourire, c’était pour les gens heureux ? Les gens heureux, ce cercle si fermé auquel elle ne faisait pas partie et auquel elle ne voulait pas prendre part. La voix du jeune homme vint percer les pensées de Simmy qui avait tant espéré qu’il ne vienne pas. Et pourtant, le voilà bel et bien sous ses yeux. Elle le regarda silencieuse, ne daignant pas prendre la parole. « Tu es là […] Merci de m'avoir attendu.» lui dit-il. Sourire aux lèvres. Encore et toujours. Il lui avait donné l’envie de vomir. Il la faisait gerber avec son sourire niais qui se peignait son si joli visage. Simmy se contenta d’un haussement d’épaule comme si cela était tout à fait naturel qu’elle l’ait attendu. Chose qui était fausse. Fausse, archi-fausse, en effet. Puis la jeune fille fit enfin un mouvement. Elle se leva et se trouva à hauteur de Milo qui semblait la regarder. Elle tira légèrement sa vieille veste en cuir usée par les années. Ses yeux se posèrent sur sa tenue qu’elle avait mise ce soir. Ca puait le vieillot, le pauvre, cette société qui trimait. Elle n’avait rien à envier. Elle ne faisait pas partie de ces filles qui pouvaient se permettre de claquer des mille et des mille juste dans une piètre paire de souliers. L’argent ne fait pas le bonheur, lui répétait-on. Rien ne fait le bonheur. Rien. La jolie Simmy fit un pas en avant. « Alors, où nous emmènes-tu ? » lui demanda-t-elle tout en se tournant vers lui. Où allaient-ils. Elle était persuadée qu’il était du genre à emmener une nana dans ces restaurants mondains grouillants de fausses coincées. Ces endroits où elle n’était pas à sa place. Cette soirée, qu’elle soit dans un restaurant, dans un squatte, elle aurait une saveur de cauchemar quoiqu’il se passe. Cette saveur cauchemar qui laisse toujours un goût amer. Celle qui nous angoisse, nous donne la boule au ventre, celle qui veut que l’on veuille fuir. Fuir. Elle le voulait. Elle le désirait tant. Et pourtant, elle restait là. Là plantée comme un piquet en face de lui. Elle l’observa. L’observa silencieusement gardant pour elle chacune des pensées qui pouvaient se balader dans son esprit. Esprit certainement perdu. Perdue tout comme elle. Elle eut envie de lui dire qu’elle ne pouvait pas. Qu’elle ne pouvait pas rester. Qu’elle avait un rendez-vous déjà de prévu, chose stupide. Qui voudrait d’un rendez-vous avec elle ? Elle, Simmy Moriarty. Elle eut voulu lui dire qu’il perdait son temps avec elle. Et pourtant, elle ne dit rien de cela. Elle était muette. Pas un mot ne s’était échappé de sa bouche. Au lieu de cela, elle se contenta de suivre la cadence donnée par le jeune homme, ce jeune homme. En effet, après quelques mots, quelques regards échangés, il avait décidé de donner le coup de départ de cette course folle. De cette soirée insensée. Elle le suivit silencieusement. La tête baissée, les mains dans les poches. De temps en temps, elle jetait un coup d’œil à son cellulaire où, à chaque fois, un nouveau message de son amie Ariel s’affichait. Elle avait juste cette putain d’impression d’être dans un putain de cauchemar. Et à cela, on ne pouvait pas s’échapper. Elle était prise au piège de ce mauvais rêve. Elle était la proie, il était le prédateur.
Son regard se baladait sur le panorama architectural qui s’adonnait à ses yeux. Elle ignorait où Milo (puisque c’était ainsi son prénom) était en train de l’amener. Ces rues, ces bâtiments, ces couleurs et même ces odeurs lui semblaient être inconnus. Elle marchait dans l’ignorance et ça, ça lui foutait les jetons.

[pardon, c'est trop à chier. :/]

Maryann Aurich-Yager
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