Dans les aéroports, évidemment je passe à la fouille. Et comme tout le monde, je déteste ça! Mais ce qui m'énerve le plus, à chaque passage, est que je déclenche le fameux "bip". Ce qui m'énerve encore plus!
Alors j'ai le droit à la fouille où pleins de mains d'hommes me palpent de la tête aux pieds. Cela ne me dérangerait pas, si au moins quelque uns étaient à peu près baisable. Mais ce n'est jamais le cas. Une fois, j'ai essayé de plaisanter avec eux « Yo mec! déstresse, je ne vais pas faire sauter cet avion! » Mauvaise pioche. J'ai dû me déshabiller, car ces gens là n'ont pas d'humour. Heureusement que je ne suis pas pudique. Au moins, j'ai du en rendre quelques uns jaloux. -petit, très petit lot de consolation- La seule chose qui me gène, c'est qu'ils ont vu mon pénis. Et mon pénis, c'est pas ce dont je suis le plus fier. Il pourrait me rendre plus heureux. Je suis un bon coup, je sais m'en servir. Mais la taille, on y est pas! Un tout petit peu plus grand, et je serais un dieu vivant. Mais tout le monde n'est pas parfait. Thanks god!
Aujourd'hui, je passe à la fouille mais je ferme ma gueule. Je rentre à la maison, à Los Angeles. Je viens d'abandonner mes pères à l'aéroport de Miami, pour retourner sur l'autre côte du pays. Retour à la réalité!

Onze août deux mille dix, neuf heure, L.A
« Je sais que j’allais bien quand je me suis réveillé, à part la grosse gueule de bois que je me payais encore. Je descendais pour prendre mon café, quand j’aperçu des inconnus allongés dans mon salon.
Notre rencontre commence aujourd’hui. Ou plutôt, un matin où notre réveil sonne.
Vous avez tous eu un jour un réveil avec un gueule de bois phénoménale, engendré par des litres d’alcool tel que la vodka, gin et autres alcools forts. Mais pendant ces soirées, vous vous sentez vous-même. Vous vous relâcher des pressions du quotidien. De cette facette que vous donnez pour rentrer dans un moule, pour être comme tout le monde. Pour être un de ces moutons dans un troupeau.
Mais le lendemain, vous avez perdu la moitié de vous souvenir. Et les cachet d’aspirine n’arrive pas à faire passer ce marteau piqueur dans votre cerveau. Vous regardez autour de vous, et ces souvenirs vous reviennent par flash. Et là, vous entre-apercevez une embrassade. Une main qui caresse votre dos, votre torse. Puis vous revenez à la réalité, et les protagonistes de ces flashs sont devant vous en train de dormir soit sur votre canapé, un autre sur le tapis. Plus personne ne possède de dignité, et une image d’eux viennent ce marqué dans votre esprit. Des dépravés, des fous, des camés… Puis à un moment donné, vous vous croisez dans le miroir. Et ce reflet, votre reflet vous parait inconnu. Vous avez le visage livide, moite…
Puis un flash vient envahir votre esprit. Et cette fois, vous vous souvenez d’avoir embrasser la belle jeune femme brune qui est endormit dans votre salon. L’alcool n’est pas bon. C’est une drogue. Chaque être vivant le sait, mais continu de boire. Et vous faites comme ces gens, vous continuez de boire.
Enfin, vous vous installez dans votre cuisine face à votre café à attendre que ces individus partent de chez vous. Et c’est là que la soirée refait surface clairement dans votre esprit. »