Quinze décembre deux mille onze. Cette date sera sûrement notée dans les annales, une date ancrée en lettres majuscules dorées. Ce jour où la vie de Penny Daniels avait officiellement changé. Il se devait être quinze heures ou bien quatorze heures, à vrai dire, le jeune homme n’avait fait guère attention à l’heure qu’il pouvait être. Sa joie était si intense qu’il en avait oublié le temps. Le temps, ce malin monsieur invisible qui s’amusait à faire le décompte de nos vies. Penny, ce jour-là était le début du reste de ta vie… De cette vie dont jamais tu n’avais imaginé les traits. Personne à vrai dire. Qui aurait imaginé lui. Qui l’aurait imaginé devenir père de famille ? Qui l’aurait tout simplement imaginé devenir quelqu’un de responsable ? Personne. Personne ne croyait en lui. Personne, sauf elle. Elle, Logan. Celle qui a toujours cru en lui. Celle qui avait toujours été là pour lui dés le début de leur relation. Elle. Celle qui l’aimait tout simplement pour ce qu’il était, ce qu’il est devenu aussi. Celle qui était prête à s’engager avec lui officiellement. Celle avec qui il allait se mettre la corde cou. Celle qu’il aimait. C’était de la faute à l’amour si tout cela était arrivé. C’est de la faute à l’amour, oui. L’amour, c’était lui le fautif. Il l’aimait. Elle, Logan. Et Elle, Lys. Sa petite fille. Oui, il les aimait. Elles. Logan et Lys, les deux femmes de sa vie.

Au volant de la voiture, Penny lança un énième regard au petit bébé qui se trouvait dans les bras de Logan. « Fais donc attention à la route. » lui répéta alors sa nouvelle fiancée, Logan. Il se contenta de grommeler quelques « oui, oui » et de se résigner à se concentrer. Après quelques minutes, ils arrivèrent enfin devant le parking qui se trouvait juste en face de l’immeuble où Penny habitait. Il s’y gara puis coupa le moteur. Il s’empressa de sortir du véhicule pour aller ouvrir à la jeune femme. Dés lors, il tendit les bras pour attraper le petit bébé. « Passe-la-moi, s’il-te-plait » gémit-il alors. Lorsqu’il eut son enfant dans ses bras, il couvrit la petite Lys d’un baiser assez bruyant sur sa joue et d’un « mon petit bébé d’amour. ». Mon dieu que ce garçon était gaga. L’arrivée de Lys était comme la consécration de sa métaphore. Logan, Lys, Penny, une nouvelle histoire qu’ils allaient écrire tous les trois ensemble.

Logan était exténuée. Cela faisait deux jours qu'elle avait accouché et nous étions le 17 décembre 2011. Huit heures, douze infirmières, un fiancé survolté et l'envie d'en finir. Sur le coup, elle n'avait pas vraiment sût si elle préférait qu'elle sorte une bonne fois pour toute ou si elle voulait la garder encore un peu dans son ventre parce que c'était finalement l'épreuve la plus dure qu'elle venait de réussir avec brio : l'accouchement. Elle avait eu mal, elle avait pleuré, avait fait le chien afin de se calmer, avait gueulé à travers la salle, avait fait chier son monde et avait finalement réussi à surmonter cette putain d'épreuve. Maintenant elle avait constamment le sourire aux lèvres parce qu'elle venait de donner la vie à la plus belle gamine que le monde ai connu, qu'elle était heureuse d'avoir enfin réussi à la faire sortir de là et elle était aussi heureuse parce qu'elle n'était pas trop chiante. Penny avait passé les trois derniers jours à la maternité all day long et était excité comme pas permit à l'idée que sa fille soit enfin dans ce monde. Logan, elle, se montrait toujours plus modérée mais la joie qu'elle ressentait lorsqu'elle tenait Lys dans ses bras n'avait pas d'égal. Mis à part ça, elle avait l'impression d'être un ballon de baudruche flétrit par le temps, elle voyait déjà les vergetures se fixer sur sa peau et elle n'aimait pas du tout cette vision d'horreur. Elle qui avait un ventre plat à la base, c'était plutôt mal partit. Enfin bon, deux jours à peine après l'accouchement, le médecin leur avait annoncé qu'ils pourraient rentrer chez eux avec leur fille, chose qu'ils s'empressèrent de faire. Monter dans une voiture avec un Penny surexcité à l'idée que sa fille puisse enfin rentrer à l'appartement, c'était à la fois dangereux, mais aussi courageux. Il ne cessait pas de regarder le visage de sa fille, emmitouflée dans des couvertures et un pyjama, le tout dans les bras de Logan qui elle, à la différence de Penny, faisait attention à sa fille ET à la route. « Penny, il freine, fais gaffe ! » « Oui, oui... » Tu parles, il s'en foutait. Seulement s'ils avaient un accident, leur fille en pâtirait alors il n'avait absolument pas le droit à l'erreur.

Une fois arrivée sur le parking, Penny descendit de la voiture le plus rapidement possible pour accourir de l'autre côté de la voiture et ouvrir la porte à Logan. Il écarta les bras, lui réclamant sa fille. Elle s'en était douté, elle leva les yeux au ciel, secoua doucement la tête et tendit Lys à Penny qui la prit immédiatement dans ses bras et la colla contre son torse. Il finit par lui faire un bisou, lui murmurer des surnoms qui firent sourire Logan, amusée par la situation. Penny était définitivement dingue de cette petite et c'était sans doute tant mieux. Elle avait tellement eu peur qu'il décide finalement de ne pas assumer, surtout au début de leur relation, qu'elle était maintenant rassurée de savoir qu'il prendrait soin d'elle. Logan ferma la voiture et commença à marcher vers l'immeuble dans lequel ils vivaient ensemble depuis quelques semaines. « Allez, viens ! Elle va avoir froid, plus vite elle sera en haut, plus tu pourras la câliner. » Il trainait, trop occupé à couvrir sa fille de baisers, de lui parler et de s'extasier sur elle. Elle arriva à l'entrée de l'immeuble bien avant Penny, fit le code d'entrée et attendit Penny en tapotant de la pointe du pieds par terre. « Allez Penny ! J'te préviens, si elle est malade, j'te tue ! » Lorsqu'il arriva enfin dans le hall, la jeune femme appela l'ascenseur et attendit. C'est alors que Lys commença à pleurer, Logan obligea Penny à la lui laisser et monta dans l'ascenseur avec sa fille dans les bras. Elle la berçait tandis que Penny la faisait royalement chier pour qu'elle la lui redonne. « Attends un peu, tu pourras la reprendre après ! »

« Allez, viens ! Elle va avoir froid, plus vite elle sera en haut, plus tu pourras la câliner. » grommelait Logan qui avançait avec quelques sacs à la main en direction de la porte du hall d’entrée. Il lança un regard quasi-noir à sa fiancée, Logan. Briser un moment comme celui-ci avec sa petite fille ? Comment osait-elle. Et sans un mot, il serra de plus bel l’enfant dans ses bras, la berçant timidement. Il avança par micro-pas, tout en murmurant quelques mots à Lys. A sa petite Lys. « Allez Penny ! J'te préviens, si elle est malade, j'te tue ! » hurlait-elle presque. Penny soupira fortement tel un bœuf et avança trainant des pieds en direction de Logan, tel un enfant boudeur l’aurait fait. Arrivé devant l’ascenseur, il colla le petit bébé fragile contre son torse et lança un petit regard provocateur à Logan. Lys entama un concerto de cri que Penny tentait maladroitement d’adoucir les pleurs de sa fille. C’est alors que Logan vint la prendre à son tour, kidnappant le jeune père de son enfant. « Attends un peu, tu pourras la reprendre après ! » ajouta-t-elle. Attendre un peu… Le jeune homme fit une légère moue du visage. Lui, il la voulait tout le temps, l’avoir toujours dans ses bras, toujours avec lui à lui raconter quelques histoires sordides, à lui chanter des berceuses totalement ridicules. Le jeune homme se résigna à prendre les deux sacs que Logan avait posés par terre pour pouvoir prendre sa fille quelques secondes auparavant. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent. La nouvelle petite famille entra chacun à son tour dedans. C’est alors que Logan et Penny allaient tous les deux appuyer sur le même bouton afin d’aller à l’étage de leur appartement. Oui, leur appartement. Puisque depuis quelques semaines, la jeune fille habitait officiellement avec Penny. « C’est bon, je sais encore appuyer sur un bouton ! » lui fit-il alors remarquer. Il appuya sur le bouton. Le jeune homme s’appuya contre l’une des parois de l’ascenseur, croisant les doigts, portant un regard sur l’enfant que Logan portait dans ses bras. Il passa sa main sur son menteur, l’air penseur.

« C’est bon, je sais encore appuyer sur un bouton ! » lui dit-il avec un air excédé. Logan lui lança un regard glacial puis reposa son regard sur sa fille qu'elle tentait de calmer en la berçant doucement contre elle sous le regard de son fiancé. Elle expira bruyamment et finit par lever le regard vers Penny. Elle reposa ensuite son regard sur Lys qui avait cessé de pleurer, elle esquissa un léger sourire et les portes de l'ascenseur avaient attendu ce moment avant de s'ouvrir pour laisser les deux jeunes gens pénétrer dans le couloir. Quelques pas plus loin, Logan dût attendre l'arrivée de Penny pour ouvrir la porte, elle n'avait pas les clefs. Elle posa un regard lourd sur Penny, il lui avait mal parlé dans l'ascenseur et elle n'arrivait pas à passer au dessus de ça. Elle était restée muette durant tout le trajet fait par l'ascenseur et n'avait lancé à Penny que des regards mêlant de la déception et de l'énervement.

Lorsqu'il ouvrit enfin la porte, la jeune femme entra et s'installa sur le canapé où elle continua à bercer Lys. « Penny... » Elle avait finit par l'appeler. Elle n'avait pas attendu de réponse avant de continuer aussi calmement qu'elle l'avait pu. « J'aime pas la façon dont tu m'as parlé dans l'ascenseur... » Elle avait légèrement bougé, s'était levée avant d'aller poser Lys dans son couffin situé juste à côté du lit de ses parents. Elle allait rester là un mois avant d'intégrer réellement sa chambre, la chambre que son père lui avait préparé plusieurs mois avant la venue de la petite. Il l'avait décoré seul, avait tout choisit seul et le résultat était on ne peut plus satisfaisant. Logan avait été conquise au premier coup d'oeil et avait été heureuse de voir que son petit ami avait prit tant de soin à l'ouvrage.

Elle vint se rassoir sur le canapé, Penny ne lui avait pas parlé et elle commençait à croire qu'elle avait été seulement là pour donner naissance à Lys, maintenant, elle n'existait plus. Terminé. « Penny... J't'ai parlé.. » avait-elle réessayé.

La montée de l’ascenseur se fit dans un calme plat, quelque fois rythmée par les sanglots de la petite Lys. Quelques regards posés de temps en temps sur le petit bébé que Logan portait avant de recentrer son attention sur la porte. Il fixait longuement la porte, sans dire un mot, tenant fermement les sacs dans ses mains. Une fois arrivée à leur étage, la porte s’ouvrit enfin. Penny accourut alors vers leur appartement, ne faisant guère attention à sa fiancée. Monsieur serait-il entrain de se montrer sous ses jours boudeurs ? Certainement. Un brin vexé ? Oui. Il pénétra dans leur petit chez-eux sans un mot. Il déposa les sacs dans l’entrée et une fois sa fiancée et sa petite fille entrées, il referma la porte derrière elles, mettant par la même occasion le verrou à la porte. A cet instant, il ne fit attention à rien. Comme si ses vieilles habitudes de célibataire avaient repris le dessus. Il partit déposer dans leur chambre les sacs de Logan avant de revenir dans le salon. « J'aime pas la façon dont tu m'as parlé dans l'ascenseur... » venait de lui dire sa fiancée, se trouvant dans la même pièce que lui. A vrai dire, il ne fit guère attention à ce qu’elle venait de lui dire. Sans même porter un regard sur elle, il quitta la chambre conjugale et partit dans le salon où il alla s’installer. Logan vint le rejoindre quelques secondes après, s’asseyant à côté de lui. « Penny... J't'ai parlé.. » venait-elle de lui dire. Pour la première fois depuis leur arrivée dans l’appartement, Penny daigna porta le regard sur Logan. « Pardon mon chaton. Tu disais quoi ? » reprit-il l’air interrogateur, avant de venir lui déposer un furtif bisou sur la joue.

« Pardon mon chaton. Tu disais quoi ? » Il se foutait clairement de sa gueule là ? Ou c'était un excès de paranoïa de la part de Logan ? La jeune femme lui lança un regard peu amen et lorsqu'il approcha ses lèvres de sa joue afin de lui donner un bisou, la jeune femme soupira. Elle se laissa embrasser mais leva les yeux au ciel. Elle tourna le tête brusquement et regarda de l'autre côté de la pièce, elle était excédée, elle détestait ce genre de comportement. Elle se leva sans répondre à sa question, il avait qu'à avoir écouté. C'était pas comme si Logan avait parlé de sa barbe ou quoi que ce soit, elle l'avait dit assez fort pour que ça puisse le percuter. Mais non, rien, rien du tout. Fuck quoi ! Elle sortit le coca et un verre et se servit. Elle s'essaya sur l'une des chaises de la cuisine et se retrouva seule face à son verre, le regard dans le vague. La porte s'ouvrit, laissa apparaître Penny. Elle se leva, prit son verre et se colla contre l'un des murs. « J't'ai dit que j'avais pas aimé comme tu m'avais parlé dans l'ascenseur. Mais tu t'en fous apparemment alors c'est bon. » sur la fin de la phrase, la jeune femme avait laissé échapper quelques débuts de sanglots dans la voix. Elle avait vite avalé une gorgée de son coca avant de bouger de nouveau pour se rasseoir à la place qu'elle avait quitté quelques secondes plus tôt. A croire que les hormones avaient bel et bien descendues et commençaient à rendre Logan carrément sensible.

A peine venait-il de lui adresser quelques mots et déposer un baiser sur sa joue, Logan décida de se lever. Penny la regarda sans voix, la laissant marcher alors vers la cuisine. Elle aurait pu tout de même daigner lui répondre quand même. C’était la moindre des choses. Il la regarda partir sans un mot, se contenta alors d’hausser les épaules. Elle venait d’entrer dans la cuisine et Penny décida alors d’aller la rejoindre. Il ne savait guère ce qu’il se passait dans la tête de sa fiancée depuis un certain temps à vrai dire. A croire qu’être devenue mère, cela lui avait retourné le cerveau. J't'ai dit que j'avais pas aimé comme tu m'avais parlé dans l'ascenseur. Mais tu t'en fous apparemment alors c'est bon. » lui dit-elle peu de temps après qu’elle le remarqua dans la même pièce que lui. « De toute façon, tu n’aimes rien en ce moment. » lâcha-t-il d’un trait avant de se taire. « Pardon. Je ne voulais pas dire ça… » finit-il par dire quelque peu honteux. Il posa alors les yeux sur Logan avant de répéter : « pardon… ». De nouveau, Penny se tut avant de faire quelque pas. Le silence meubla pendant de longues minutes la pièce. « Puis tout à l’heure, tu l’avais cherché, hein. » venait-il de dire en brisant ce fichu silence.

« De toute façon, tu n’aimes rien en ce moment. » Bam. Logan avait fermé les yeux quelques secondes tout en prenant une longue inspiration. Il devait garder son calme et c'était plus simple à dire qu'à faire. « Pardon. Je ne voulais pas dire ça… » Logan ouvrit les yeux, le fusilla du regard. Les larmes commençaient à monter et elle avait du mal à les retenir. Son coeur se serrait sans qu'elle ne puisse rien y faire et elle ne pu rien répondre, sous peine de lâcher les larmes qu'elle contenait en elle. « pardon… » avait-il continué. Elle resta là, elle avait baissé le regard vers son verre et regardait dans le vide avec l'impression qu'il faisait tout pour la rendre mal à l'aise et malheureuse. « Puis tout à l’heure, tu l’avais cherché, hein. » avait-il dit après quelques minutes de silence total. Elle releva la tête, le fusilla à nouveau du regard et se leva après avoir fini son verre d'une traite. « J'vais chez Perséphone, à plus. » avait-elle dit tout en passant la porte de la cuisine pour se rendre dans le salon. Elle prit son manteau sur le porte-manteau prévu à cet effet et s'apprêta à ouvrir la porte d'entrée qu'elle avait déjà emprunter dans le sens inverse afin de rentrer dans l'appartement. « Et t'avise pas de réveiller Lys, j'reviens dans trente minutes. » Elle marqua un temps d'arrêt. « Ou pas... » avait-elle dit beaucoup moins fort.

Il regarda alors Logan qui semblait être quelque peu attristé par les paroles qu'il avait osé tenir. Pourtant ses pardons ne semblaient rien y faire. « J'vais chez Perséphone, à plus. » lui avait-elle annoncé tout en quittant la pièce. Tout en l'abandonnant au beau milieu de cette cuisine, de leur cuisine. Aller chez Perséphone. C'était quoi encore ça ? Depuis quand elle devait se rendre chez sa soeur jumelle ? Penny la suivit alors et lorsqu'il arriva à sa hauteur. Elle lui dit de nouveau quelques mots. « Et t'avise pas de réveiller Lys, j'reviens dans trente minutes. ». Puis elle continua son chemin, le manteau au bout de bras, vers la sortie. Elle était vraiment sérieuse ? Elle allait le laisser tout seul ? Alors Penny accéléra le pas et la rattrapa. Il la saisit par le poignet. « Tu ne vas aller nul part. Tu restes ici. » lui dit-il. « Au pire, je nous enferme à clé et je mange la clé. Je serai sûr que tu restes ici comme ça... Et puis tu sais bien que je suis capable de le faire, non ? Alors tu restes là au lieu de fuir je-ne-sais-trop-quoi là. ».

Elle sentit une main lui saisir le poignet et elle eu un mouvement de recul lorsqu'elle fut obligée de se retourner. Elle l'obligea à la lâcher, la rousse recula jusqu'au mur qui se trouvait près de la porte et Penny était en face d'elle. « Tu ne vas aller nul part. Tu restes ici. » Il fit une pause avant de continuer : « Au pire, je nous enferme à clé et je mange la clé. Je serai sûr que tu restes ici comme ça... Et puis tu sais bien que je suis capable de le faire, non ? Alors tu restes là au lieu de fuir je-ne-sais-trop-quoi là. » Elle regarda Penny d'une façon peu amen une fois de plus, il avait franchement l'air d'un psychopathe en prononçant ces mots. Elle en aurait presque eu peur, elle s'imaginait déjà entrain d'essuyer des coups. Mais non, Penny n'était pas capable de ça, pas avec elle du moins. « Penny, laisse-moi. J'fais encore ce que je veux de ma vie et de mon temps. J't'ai dit que je revenais alors tu peux bien attendre une trentaine de minutes pour que j'aille voir ma soeur, merci bien. » Elle s'avança, mit la main sur la poignée de la porte et l'ouvrit. Elle jeta un regard à Penny, la boule au ventre.